Pour la réalisation de la piscine de vos rêves, vous prenez le parti de recourir à un emprunt. Ces quelques conseils vous aideront à contracter ce prêt dans les meilleures conditions et à en faire un véritable tremplin pour votre projet.
Le bon point de départ : une budgétisation affinée
Ayez une idée claire du montant qu’il vous faut réellement investir dans la construction de votre piscine. Ce budget constitue un élément essentiel dans le plan de financement, vous permettant d’évaluer si un crédit correspondant figure dans vos moyens, en termes de capacité d’endettement. N’oubliez aucun aspect du projet en faisant vos calculs et intégrez directement les 20 % de TVA pour avoir un chiffre réaliste. En gros, la construction d’une piscine implique des coûts liés au terrassement, au creusement du bassin et aux accessoires indispensables pour se conformer aux normes de sécurité. Le type de bassin que vous souhaitez faire construire fera déplacer le curseur entre quelques milliers et quelques dizaines de milliers d’euros.
Se tourner vers un emprunt adapté au montant recherché
Les possibilités du marché sont légion, mais ayez le réflexe de contracter un prêt répondant à la nature de votre acquisition. Vous voyez votre projet en grand ? Il faudra vous tourner résolument vers le crédit immobilier, en ayant soin de mettre en concurrence les propositions, voire de passer par un courtier, pour bénéficier des meilleurs taux. Jusqu’à environ 20 000 euros de budget, le prêt travaux constituera votre meilleure option. Si vous êtes du genre très prévenant, un crédit affecté vous fait bénéficier de certaines garanties quant à la qualité du produit livré. La seule contrainte est que le montant alloué ne pourra supporter que le coût de cette piscine. Votre projet ne vous coûte pas plus de 6 000 euros ? Une réserve d’argent par le biais du crédit revolving vous permettra de limiter le montant emprunté, mais la prudence est de mise pour ce qui est des intérêts appliqués dans ce type de prêt.
Garder un œil vigilant sur sa capacité de remboursement
Il serait réellement dommage qu’un prêt contracté pour financer un projet de plaisance génère des problèmes graves comme le surendettement. Pour éviter cet écueil, un seul mot d’ordre : rester dans la limite de sa capacité de remboursement. Celle-ci est généralement appréciée par l’organisme emprunteur sur la base des revenus disponibles pour chaque ménage. Il vous échoit, par contre, d’apprécier le montant des dépenses qui vous engagent de façon récurrente, afin de définir vos limites en termes de mensualités. Le montant de celles-ci va, à son tour, impacter sur la durée de votre emprunt.
Avoir une perspective chronologique du prêt
Avant de vous engager définitivement avec un emprunteur, ayez à cœur de réfléchir sur la durée de remboursement. Celle-ci est tributaire de la nature du crédit que vous contractez. Pouvant s’étendre de 3 mois à 12 ans pour un prêt personnel piscine et jusqu’à 35 ans dans le cas d’un prêt immobilier, l’emprunt va profondément impacter sur la gestion de vos finances tout au long de sa durée, que vous le vouliez ou non. Entre la pression engendrée et les limites que cela va poser à la réalisation d’autres projets, posez-vous sérieusement la question avant de signer : dans quelle limite de temps êtes-vous réellement préparé à faire front ?
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