Crédit à la consommation

Peut-on faire un crédit auto sans salaire fixe ?

Avoir des revenus réguliers et fixes constitue un des critères les plus importants pour obtenir un crédit bancaire. Cependant, il existe certaines alternatives possibles pour les CDD, les professions libérales, les intérimaires ou les retraités qui n’ont pas de ressources régulières.

Un crédit sans CDI, possible ?

La règlementation impose aux organismes prêteurs de passer au crible la capacité de remboursement avant d’accéder à la demande de prêt à la consommation. Cette exigence a été instaurée afin de protéger les consommateurs du danger de surendettement. Au cours de l’instruction du dossier, divers critères sont exigés par les banques dont les justificatifs de revenus et leur stabilité.

Généralement, ce sont les salariés en CDI qui sont en mesure de répondre à ces exigences. Cependant, le marché du travail n’est plus exclusivement caractérisé par le CDI. À cause de la crise, le monde du travail est frappé par une précarisation. Les employeurs sont de moins en moins enclins à embaucher pour le long terme, d’où la forte hausse du CDD. Les derniers chiffres révèlent d’ailleurs que 80% des nouveaux contrats de travail se présentent sous cette forme. En parallèle à ce phénomène, on relève également une augmentation constante du nombre d’auto-entrepreneurs.

Terre de l’entrepreneuriat, la France compte effectivement de plus en plus de jeunes indépendants travaillant pour leur propre compte. Dans ce contexte, les banques ne peuvent plus se montrer inflexibles et doivent s’adapter à la nouvelle tendance. Les professions libérales, les intérimaires ou les salariés en CDD qui n’ont pas de revenus fixes ont donc toutes leurs chances pour obtenir le meilleur des prêts auto.

Les conditions à respecter pour obtenir un crédit auto

Les profils à risque c’est-à-dire ceux sans CDI suscitent l’appréhension des banques, car elles craignent de ne pas se faire rembourser. Elles se montrent alors exigeantes et précautionneuses avant de céder des crédits. Pour accéder à sa demande, l’emprunteur devra présenter un dossier en béton. Dans un premier temps, il devra justifier d’une rentrée d’argent récurrente. L’idéal pour un entrepreneur par exemple est d’avoir au moins trois ans d’ancienneté. Les intérimaires qui ont 18 mois d’ancienneté seront aussi mieux perçus. Idem pour les professions libérales depuis plus de deux ans ou encore les CDD ayant 3 ans de renouvellement de contrat.

En outre, l’emprunteur devra justifier d’une bonne gestion de ses finances personnelles. Éviter les incidents de paiement ou les découverts bancaires est gage de sérieux. Pour les banques, un budget maîtrisé signifie que l’emprunteur est en mesure d’honorer ses mensualités.

Lors de la constitution du dossier, il est vivement recommandé de ne pas négliger la souscription à une assurance emprunteur. La compagnie d’assurance prendra le relais sur le remboursement des mensualités en cas de défaillances. Sinon, fournir un bien en guise de garantie peut également fonctionner. La banque se servira ainsi de ce gage pour récupérer son argent.

Une dernière solution consiste à s’engager avec un co-emprunteur possédant des revenus confortables et stables. Un conjoint, un membre de la famille ou une autre personne peut servir de co-emprunteur. Il s’agit d’une sorte de garant vers qui l’organisme financier peut se tourner si l’emprunteur ne parvient pas à rembourser sa créance.

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